J’écris aussi bien pour le plaisir, sur mon blog personnel, que pour mon travail de rédactrice web. J’ai toujours plein d’idées et de choses à dire… Mais parfois, il est difficile de passer de la théorie à la pratique ! Notamment quand la fameuse peur de la page blanche pointe le bout de son nez… Heureusement, avec l’expérience, j’ai rassemblé quelques astuces pour éviter de rester bloquée devant mon clavier.
1. Faire un plan
C’est la base quand on rédige un texte !
C’est vrai, les contenus destinés au web n’ont pas à suivre un plan aussi rigoureux que celui d’une dissertation. Mais une structure minimale est indispensable.
En général, on essaie de changer de paragraphe à chaque idée. Il ne faut pas hésiter à créer plusieurs parties, même courtes, que l’on pourra toujours regrouper par thème.
Selon mon niveau de maîtrise du sujet, je commence directement par le plan, ou bien j’effectue d’abord quelques recherches pour mieux me situer.
Une fois les grandes lignes définies, il est beaucoup plus simple de « combler ».
2. Écrire la première phrase qui vient
Évidemment, cette phrase doit être en rapport avec le sujet (quoique…) !
En matière de rédaction, j’ai appris à lutter contre le perfectionnisme. Il est inutile de chercher à formuler de façon exacte ses pensées, avant même de les avoir écrites.
Ce qui compte, c’est de taper son idée, même si elle est « brute ». C’est un grand avantage du traitement de texte : on peut toujours corriger et améliorer son expression. Et c’est plus facile lorsqu’on visualise directement les mots.
Dans le même esprit, il m’arrive de commencer par la dernière partie de mon plan lorsque les idées me viennent naturellement. Un texte suit une progression logique, mais parfois on se sent plus inspiré par la fin, comme quand on raconte une histoire…
3. Mesurer régulièrement son avancement
Pour que cette astuce puisse fonctionner, il faut d’abord se fixer un objectif :
- Combien de mots?
- De signes?
- De phrases?
- De temps de travail?
Par exemple, si je dois rédiger un texte de 1 000 mots, je me sens parfois « intimidée » par l’ampleur de la tâche. Plutôt que de stresser, je commence par écrire un premier paragraphe (cf. point précédent).
Ensuite, je compte le nombre de mots, pour calculer la quantité qu’il me reste à écrire. Si mon paragraphe fait 50 mots, je me dis qu’il ne me reste plus qu’à multiplier par 20. Dit ainsi, cela peut sembler très peu. Mais 1/20e, c’est toujours mieux que zéro !
Et je continue ainsi de suite. Après 100 mots, j’ai rédigé 1/10e… et en général après ce premier cap cela va presque tout seul !
C’est une façon de m’encourager à continuer, en visualisant les étapes à venir.

J’ai bien conscience qu’on est loin de l’image d’Épinal de l’écrivain qui tape sur sa machine un flot de mots… Mais la réalité, quand on doit rédiger un article ou une page pour son site, c’est qu’on a souvent une deadline à respecter. Alors autant être le plus efficace possible, en testant différentes astuces !
Et vous, cela vous arrive de bloquer devant une page blanche?