La relation client est un aspect très important du quotidien des freelance. On parle souvent des astuces et stratégies à mettre en place pour rendre son client heureux… Mais il ne faudrait pas négliger l’autre composante de la relation, à savoir le freelance.
Client = roi ?
On retrouve souvent l’adage « le client est roi » dans le secteur commercial. Avec l’idée que l’on doit satisfaire toutes les envies du client, aussi farfelues soient-elles. Effectivement, il est important d’instaurer une relation permettant de fidéliser la clientèle.
Néanmoins, quand on est prestataire de service, il est important de fixer un cadre à la collaboration. Et ce, même si le rapport de force penche en faveur du client.
Concrètement, cela veut dire qu’on ne peut pas dire oui à tout ! À moins de travailler avec un client VIP, et encore, il faut apprendre à poser des limites. Gérer les urgences, réaliser 1000 modifs au projet de base ou encore bosser le soir ou le week-end pour tenir un délai : tout cela peut arriver, mais doit être l’exception et non la règle.
Client = boss ?
Le risque, quand on cherche à trop satisfaire le client sans s’écouter soi-même, c’est de se retrouver en situation de subordination. Or, c’est bien l’absence de lien de subordination qui caractérise le travail indépendant.
Dans la « vraie vie », il y a évidement des abus, des cas de salariat déguisé… Mais en principe, c’est à vous de décider de vos tarifs et de vos horaires. En tant que freelance, il ne faut jamais oublier que le client n’est pas le patron !
Être freelance, c’est vendre ses compétences et son temps de travail. Or, le temps n’est pas extensible à l’infini. L’enjeu est de trouver un équilibre entre l’envie de répondre aux attentes du client et la nécessité de maîtriser notre planning.
Le boss, c’est VOUS 😉
Client = partenaire ?
Heureusement, il est possible d’établir des relations saines avec sa clientèle. Et même enrichissantes, lorsque le dialogue est fluide et que le travail s’effectue de façon constructive. On pourrait presque considérer ses clients comme des partenaires.
Mais est-ce vraiment l’idéal ? Un partenariat suppose que les intérêts et les objectifs vont dans le même sens… Ce qui n’est pas toujours le cas entre un freelance et son client.
Ainsi, même si vous vous entendez très bien avec un client, voire que vous avez limite l’impression de faire partie de la « boîte », attention ! Ne perdez pas de vue vos propres problématiques ; engagez-vous uniquement dans les projets qui servent aussi votre stratégie.
En conclusion, je pense qu’il est important de traiter ses clients avec respect et considération… mais de s’appliquer le même traitement à soi-même. Une relation réussie et durable entre un client et un freelance doit tendre vers l’équilibre.